Catégorie

Management Commercial

Date

20 mars 2017

Auteur

Delphine Duclos

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D’après une étude IPSOS récente1, la France se situe en queue de peloton (12/15) en matière de bien-être au travail. Si deux tiers des Français octroient une note plutôt positive à leur entreprise sur ce point, l’Hexagone se situe loin derrière l’Inde (88%), les États-Unis (77%) ou même l’Allemagne (75%). Ce mal-être s’explique par un environnement de travail défavorable mais aussi par la multiplication de ce que certains spécialistes nomment les « bullshit jobs » : ces emplois sans réel « sens » pour le salarié, ne donnant pas la sensation d’avoir accompli quelque chose de concret et d’utile à la fin de la journée.

À l’occasion de la Journée Internationale du Bonheur (20 mars), nous nous sommes intéressés aux bonnes pratiques de l’entreprise libérée qui peuvent vous aider à développer le bien-être au sein votre entreprise, et plus particulièrement au sein de votre organisation commerciale.

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Offrir un quotidien professionnel motivant et challengeant

Pour favoriser le bonheur au travail, une tendance qui vise à libérer les entreprises de certaines contraintes se développe : « l’entreprise libérée », sans horaires fixes, sans hiérarchie figée, mais avec un fonctionnement basé sur la confiance et des objectifs communs. Pour tendre vers cette organisation, vous pouvez faire appel à de nouveaux emplois dédiés au bien-être, qui ont vu le jour ces dernières années : le Chief Happiness Officer (CHO), qui veille au bonheur des employés en gérant des événements internes pour consolider l’équipe, en régulant les tensions ou encore prêtant une attention particulière aux situations individuelles. Mais afin d’assurer également le bien-être des clients et prestataires, il existe des Customer Business Managers ou au Customer Success Managers, chargés de la satisfaction et de la fidélisation.

Au-delà de l’environnement de travail, un profil particulièrement compétiteur et aimant relever des défis comme le commercial, a besoin pour être heureux, de missions motivantes au quotidien, dans lesquelles il se sent utile. Ces collaborateurs sont notamment friands de challenges commerciaux, à partir du moment où ces derniers sont innovants, mobiles et interactifs.

Pour que la motivation perdure, donnez au commercial le moyen de suivre ses performances de manière autonome. Oubliez les soporifiques tableaux Excel à l’ancienne qu’il reçoit une fois par semaine, place désormais à ces interfaces qui offrent un aperçu clair, précis et en temps réel des objectifs, qu’ils soient qualitatifs ou quantitatifs.

Évitez l’isolement du commercial et la mise en place d’une concurrence qui peut parfois se révéler malsaine pour l’entreprise, en incitant vos collaborateurs à partager leurs bonnes pratiques. Le fait de mettre en commun leur savoir-faire et leurs informations pertinentes, récoltées sur le terrain par exemple, valorisera leur travail et leur donnera le sentiment d’être utile à l’organisation.

Proposer des perspectives d’évolution

Il n’y a rien de pire pour le bien-être des membres de votre équipe qu’un collaborateur qui se sent coincé ou limité dans sa progression. Il est indispensable d’accompagner les évolutions au sein de votre force commerciale, de façon juste et accessible. Avoir un commercial qui sent qu’il ne pourra plus évoluer au sein de son entreprise favorisa le manque de motivation et les conflits internes.

Pour aider vos commerciaux à évoluer et prendre des responsabilités, proposez-leur des formations. De nouveaux outils ont fait leur apparition : des micro-formations, directement accessibles sur mobile ou sur tablette, qui permettent aux collaborateurs de progresser au quotidien.

Appliquer le management par la bienveillance

Le modèle du manager « à l’ancienne », qui impose la différence hiérarchique et qui ne communique que par les résultats ne peut plus fonctionner en 2017. Place au coach ! Au contraire du manager, le coach va mettre en place une communication ouverte et souple, rassurante pour le collaborateur. L’idée n’est pas de choyer vos troupes à tout prix mais de centrer votre attention sur ce qui est important pour le collaborateur.

Le coach doit être attentif vis-à-vis de son commercial, lui parler, prêter attention aux dits et aux non-dits (expressions utilisées, postures adoptées, omissions, etc.) pour être capable de réagir et le conseiller au bon moment mais aussi l’aider à formuler lui-même ses stratégies.

À l’aide de ces conseils et en « libérant » l’entreprise des schémas pyramidaux, le commercial sera plus à même de progresser, de mieux performer et sera ainsi plus heureux dans son entreprise.

Et vous, quelles sont les méthodes que vous appliquez au sein de votre entreprise pour rendre vos collaborateurs plus heureux dans leur travail ?

Pour continuer à motiver vos équipes au quotidien, découvrez comment faire des challenges vraiment innovants en 2017 avec notre Livre Blanc :

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1 http://www.edenred.com/fr/barometre-edenred-ipsos/edition-2016-barometre-edenred-ipsos